
Une vingtaine de personnes participent à la visite guidée cette après-midi, la première animée par Sandra et Roman, avec Christophe.
Une vingtaine de personnes participent à la visite guidée cette après-midi, la première animée par Sandra et Roman, avec Christophe.
Hier soir, 50 adhérent·es, sympathisant·es, partenaires (CCAA, MDS, Pimao, Maison de l’eau, Syndicat de l’Adour, CCFD, La Dépêche, Spirale…), élus (Thibault Renaudin, Christophe Terrain, Michel Petit), membres du Conseil d’administration et équipe de Pierre et Terre se sont réuni·es pour l’Assemblée générale de l’association afin de présenter et voter les différents bilans 2023, les perspectives 2024, les changements dans le CA et aussi de remercier l’ensemble des participant·es, bénévoles, partenaires financiers et techniques.
Ce fut également l’occasion de présenter les salarié·es arrivé·es récemment : Sandra Poulain et Roman Ozanne sur le pôle habitat en remplacement de Anaïs et Perrine depuis le début de semaine, Violette Cocagnac à l’Espace jeunes en remplacement de Mégane depuis avril et Ruth sur le poste référente familles en remplacement de Florence depuis septembre.
La présentation de bilan continue ce matin avec le bilan du Centre social avec de nombreuses partenaires.
Le 35ème bulletin semestriel de l’association est publié !
Hier, l’écocentre Pierre et Terre a accueilli et organisé : un atelier parents-enfants avec la fabrication de pâte à modeler ; un atelier de fabrication de fours solaires ; un atelier jeudi jardin sur la fabrication de mobilier en bambou ; et une rencontre-conférence avec le CCFD Terre Solidaire et 2 Tchadiens qui œuvrent pour la paix et le vivre ensemble. Nous avons profité de leur présence pour faire une visite de l’écocentre et abordé les toilettes sèches, la valorisation de l’urine en engrais, la construction en terre crue… à (re)développer au Tchad.
Une trentaine de personnes étaient ainsi réunies autour d’un repas partagé le midi.
L’histoire de l’humanité s’est déroulée en lien étroit avec la nature, lieu d’apprentissages, de développement et espace vital pour nos sociétés. Notre société s’est éloignée de la nature, de la notion du temps long, la nature devenant un espace de loisirs pour les plus favorisés, un espace ignoré y compris pour des ruraux repliés sur les appels de la société de consommation et l’enfermement sur des espaces restreints.
Alors que la 1ère école de la forêt est créée en 1952 au Danemark, de plus en plus d’enseignant·es et d’animateur·rices se forment et partagent leurs pratiques pour développer depuis quelques années l’école du dehors sur le Pays du Val d’Adour, avec Rivages, la Maison de l’eau, Artpiculture, Pierre & Terre, les collectivités… En 2023, ont eu lieu les Rencontres internationales de l’école du dehors à Poitiers, organisé par la fabrique des communs pédagogiques et le Graine Poitou-Charente.
Crystèle Ferjou, enseignante, définit l’école du dehors comme une « pratique d’enseignement régulière dans un espace naturel et culturel, proche de la classe et de manière interdisciplinaire pour travailler l’ensemble des domaines de l’école ». Il s’agit donc d’utiliser la nature pour enseigner les savoirs fondamentaux. Les enfants sont au cœur des pratiques. Les éléments naturels sont, ils existent et n’ont pas d’objectif. L’adulte est là pour poser un cadre rassurant, en modèle de curiosité, sans être « enseignant·e ».
L’école du dehors se caractérise par :
Pour Sarah Wauquiez, psychologue, l’école du dehors apporte de nombreux bénéfices sur la santé physique, mentale, émotionnelle, les apprentissages, les compétences sociales, le développement durable ; les élèves actif·ves par leurs sens développent plus d’intérêt, de coopération, d’entraide, tout en ayant une meilleure réussite scolaire, créativité, estime et confiance en soi…
Stéphane Granier, enseignant à St Germé, pratique l’école du dehors avec ses élèves, dans le verger conservatoire planté en 2020 et entretenu depuis avec des purins faits maison.
Dehors, à l’école de St Germé, on fait : de la géométrie avec les grandes section et CP ; des comptes-rendus d’observation avec les maternelles sur la mante religieuse par exemple !
« Nos élèves ne sortent plus même à la campagne, ou alors dans un périmètre très restreint souvent ultra-sécurisé, voire aseptisé. Même se déplacer dans l’herbe haute commence à leur poser des soucis. Il faut les reconnecter avec leur environnement, d’urgence ! »
Afin d’accompagner l’école du dehors, Marc a participé à deux rencontres SORTIR du Réseau FRENE (ex École et nature), avec près de 100 personnes. Au programme, en janvier en Normandie : deux jours d’immersion dans la Forest’cool de la sittelle (centre de loisir dehors) ; de nombreux ateliers d’échanges sur les pratiques d’animation et des sujets d’actualité comme la végétalisation des cours de récréation, la renaissance des terrains d’aventure ; des ateliers de contributions pour le réseau, où l’intelligence collective permet de lancer des projets de réflexion, de plaidoyer ou de capitalisation.
Pour aller plus loin et conseils lecture : Réseau Canopé ; Réseau FRENE ; Wauquiez Sarah, Les enfants des bois ; Ferjou Crystèle, Il était une fois… La classe dehors !