Pour la 10ème année, l’Écocentre et Centre Social Pierre & Terre prend part à Alimenterre, festival international de documentaires sur la souveraineté alimentaire organisé chaque année du 15 octobre au 30 novembre.
Autour d’une sélection de films documentaires, il amène les citoyens à s’informer et à comprendre les enjeux agricoles et alimentaires en France et dans le monde, afin qu’ils participent tant à la co-construction de systèmes alimentaires durables et solidaires, qu’au droit à l’alimentation.
Marc a organisé cette année 2 cycles de ciné-débats à prix libre les jeudis 14 et 28 novembre, sur les thèmes de l’Agriculture équitable et de l’Agriculture et du Respect du Vivant.
Le jeudi 14 novembre, Les Maux de notre alimentation (de Clément Lefer, Maud Koenig O’Carroll et Christophe Guérin) dénonçait les atteintes au droit humain et à l’environnement dont les multinationales se montrent responsables.
Après quoi, La Dernière graine (d’Andrea Gema) a entrepris de retracer les enjeux liés à l’alimentation et à l’agriculture en Afrique au 20e siècle, notamment celui du contrôle des semences.
Maurice Bardot, Ingénieur agronome retraité et Florent Huard, Apiculteur dans les Hautes-Pyrénées, ont animé les échanges avec le public à la suite de chaque projection.
Tous deux membres d’Apiflordev, association française de solidarité internationale composée d’apiculteurs et d’experts bénévoles, ils ont soulevé les questions éthiques et écologiques actuelles, tant du point de vue des pratiques apicoles que du commerce au sens large.
Hier jeudi 28 novembre, Bienveillance paysanne (d’Oliver Dickinson) partait à la rencontre d’éleveurs et d’éleveuses françaises adeptes de pratiques vertueuses.
Et Demain, la Vallée (de Jérôme Prudent) est venu rendre compte de l’expérience scientifique du programme européen « Just Scapes », menée dans la vallée de l’Arac en Ariège. Là-bas, citoyen·nes et agriculteur·rices de différents secteurs se sont prêté·es à l’exercice difficile de la confrontation des points de vue et du débat d’idées, pour décider ensemble des transformations justes de l’usage de leurs terres.
Ce soir-là, Jean-Claude Châtillon, membre actif de l’ADEAR du Gers, a piloté le débat.
Cet Éleveur retraité et coordinateur clé de l’Opération annuelle « Croque ton jus », est venu partagé son expérience, le fruit de ses échanges avec les acteurs agricoles du territoire, ainsi que sa vision nuancée des défis auxquels nous faisons collectivement face en matière d’agriculture.
Du désaccord à l’empathie, de la pression financière aux contraintes posées par la dégradation de l’environnement – et de la Nature toute entière, c’est à tout point de vue au vaste programme d’une Agriculture des Réconciliations qu’il nous faut aujourd’hui œuvrer, ensemble.