Quand Roman a proposé à Antoine et Nadine d’organiser une visite de leur lieu de vie (qui donne corps à leur association de permaculture « Vers l’épi ») à l’occasion de notre semaine thématique « Bien chez soi », le couple n’a pas hésité une seconde.
Et pour cause, aux dires d’Antoine, l’intitulé de la semaine ne pourrait mieux rendre compte de leur propre expérience : « on peut vraiment dire que l’on vit bien chez nous ! »
À celles et ceux qui le découvrent, « Vers l’épi » est une belle aventure, qui se présente comme suit :
« Au cœur du Pays du Val d’Adour, aux confins des départements du Gers, des Hautes Pyrénées, des Pyrénées Atlantiques et des Landes. Acheté en mars 2018 par Nadine et Antoine, le lieu inoccupé et non entretenu depuis de nombreuses années, a fait l’objet de gros travaux de restauration et d’aménagements tant sur la maison principale que sur les bâtiments annexes et l’ensemble du terrain de 2 hectares. L’objectif est de proposer un site orienté vers l’autonomie et dédié à la démarche permaculturelle. Il a été atteint courant 2020 et depuis, nous pouvons y initier, développer nos différentes pratiques, toujours en recherche et en constante évolution. »
(Source : verslepi.fr)
Ce sont ainsi huit heureux·ses praticipant·es qui ont pris part à cette journée de découverte, d’apprentissage et d’échanges mercredi 19 novembre.
Après une petite entrée en matière théorique, la matinée s’est consacrée aux installations, équipements et bâtiments extérieurs à l’habitation, de quoi mettre tout le monde en appétit pour le copieux repas partagé méridien.
L’après-midi s’est déroulée à l’intérieur de l’habitation, entre présentation, questions-réponses, partages d’expériences et petits jeux pédagogiques.
Un immense merci à Nadine et Antoine pour cette belle journée, inspirante et généreuse et une bonne continuation à eux et leurs projets !
Pierre & Terre a eu le plaisir et l’honneur d’organiser la deuxième édition de la Journée Scientifique du Pays du Val d’Adour hier jeudi 13 novembre.
Après l’ouverture des festivités par Jean-Louis Guilhaumon, Président du Pays, la matinée s’est consacrée aux avancées et enjeux du Plan Climat du PVA.
À la suite de l’entrée en matière de Frédéric Ré, Président de la Communauté de Communes Adour Madiran, Tom Avezard a abordé les quatre axes de la stratégie de la CCAM dans le cadre de son PCAET (Plan Climat Air Énergie Territorial), se déclinant en 28 actions.
S’en est suivie une présentation de Paul Neau, de l’association négaWatt. Physicien de formation, il est le co-auteur de guides de référence sur l’énergie éolienne et photovoltaïque, responsable d’un bureau d’études environnementales et membre de SOLAGRO.
Il a gratifié l’assistance d’une présentation par le menu du scénario négaWatt, dans toutes ses composantes, véritable système de transition énergétique, à la fois réaliste et soutenable et s’appuyant sur trois principes clés : sobriété, efficacité et caractère renouvelable.
Les quatre types de sobriété, les quatre types d’efficacité et les différents types d’énergies renouvelables ont été abordés, pour dresser un panorama complet de la question de l’énergie dans toutes ses dimensions.
Les interventions de l’après-midi ont pour leur part plus précisément concerné le déploiement du photovoltaïque dans le PVA.
Paul Neau a d’abord animé un quizz bienvenu autour des idées reçues sur le photovoltaïque et les énergies renouvelables, avant de laisser la parole à Pascal Levieux et Vincent Marty, des Amis de la Terre du Gers.
Face aux questions que pose la potentielle transformation énergétique du département, ils nous ont partagé les analyses et outils de leur études sur le photovoltaïque dans le Gers, afin d’échanger sur la complexité de cette transformation sur le territoire.
Les résultats de l’enquête prospective menée par leur observatoire sur l’agrivoltaïque dans le Gers ont ainsi donné lieu à un débat d’idées stimulant.
Yann Verhoye, de Phare Ouest Énergie, a clos les interventions avec une présentation de cette Communauté d’Énergie Citoyenne.
Son projet d’unité de production d’énergie renouvelable sur le territoire ouvre la possibilité émancipatrice d’une autoconsommation collective adossée à une gouvernance locale.
Les participants ont pu prolonger leurs échanges de manière informelle avant notre deuxième soirée de ciné-débat du festival international Alimenterre.
À 18h, a donc eu lieu la projection du documentaire Seeds of dignity, réalisé par Ali Alsheikh Khedr, mettant le blé en vedette.
En s’intéressant aux actions de Buzuruna Juzuruna, ferme-école située au Liban, le film révèle comment le contrôle de notre alimentation est la clé d’une véritable liberté et d’une autosuffisance.
Un repas de circonstance, préparé par la fine équipe de cuisinières bénévoles du Théâtre Spirale, a régalé les participants avant la deuxième projection, à 21h, de À la vie, à la terre : Cameroun, la terre des femmes, réalisé par Sébastien Daguerressar, Stéphanie Lebrun et Chloé Nabédian.
Poumon de la planète, réserve de biodiversité, rempart contre la montée des eaux, la mangrove du Cameroun est aujourd’hui menacée par les coupes sauvages et le dérèglement climatique.
Le film propose un regard sensible sur celles et ceux qui affrontent les bouleversements climatiques et s’efforcent de s’y adapter, en composant avec le jeu des multinationales faisant leur beurre des palmiers à huile, bananiers et cacaoyers du territoire.
Chaque projection a été suivie d’une présentation de Jules Wilkens, sociologue haïtien, autour de sa thèse de doctorat, portant sur la transition écologique dans les jardins partagés urbains (à Toulouse et dans les Antilles françaises – Martinique et Guadeloupe).
Ses recherches portent sur les relations entre les pratiques de jardinage, les sols urbains, et les dynamiques sociales et écologiques en ville.
Il étudie en particulier les formes de réappropriation du sol par les habitants à travers l’agriculture urbaine et les jardins partagés urbains. Sa démarche se veut interdisciplinaire, à la croisée de la sociologie, de l’écologie urbaine et de l’agronomie des sols.
Sa présentation a souligné le caractère multidimensionnel de l’objet jardin, ainsi que la portée profondément libératrice du jardinage dans les contextes qu’il a été amené à observer et étudier.
Comme de coutume, les discussions se sont prolongées de manière informelle autour d’une infusion offerte par l’association.
En bref : encore une journée bien remplie sur le site de l’écocentre !
Violette, animatrice du Secteur Jeunes à Pierre & Terre, s’est fabriquée de beaux souvenirs en mots et en images ces dernières vacances scolaires, en compagnie des ados qu’elle chaperonne. Ces derniers ont ainsi une nouvelle fois vécu de belles vacances, riches en activités et en bonne humeur.
Durant la première semaine, ils on profité d’un programme varié au local de Riscle. Atelier cookies, sortie vélo, veillées et soirée pizza : un concentré de convivialité et de rires.
La deuxième semaine a laissé place à l’aventure : direction Capbreton pour un séjour entre océan et découvertes, balades en vélos ou à pied au bord de l’eau, et des journées placées sous le signe du partage et de la détente.
Chers Jeunes, Violette a un message pour vous : « Un grand bravo d’avoir su faire preuve de patience lors des déplacements en transport public et merci pour ces moments inoubliables ! ».
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Portée par l’association PIMAO, la troisième édition de l’Écofête Junior a pris place le 24 avril 2025 au château de Pesquidoux, à Perchède.
Cette journée dédiée à la sensibilisation à la biodiversité, à l’alimentation durable et à l’eau potable est organisée à destination des ALSH (Accueils de Loisirs Sans Hébergement) des 4 communautés de communes du PETR Pays d’Armagnac (Ténarèze, D’Artagnan en Fezensac, Grand Armagnac et Bas Armagnac).
De nombreux partenaires financiers, techniques et bénévoles se sont mobilisés pour que près de 200 enfants de 6 à 12 ans puissent assister à ces ateliers dévolus au respect de la nature lors des vacances de printemps.
Les animateurs en présence comptaient des intervenants d’Artpiculture, Arbres et paysages 32, L’Abeille verte, Tranche de pain, Do eat, la Maison de l’eau , Sitcom, ENS 32, le Collectif Les Pieds dans le plat, le CPIE 32 et Pierre & Terre.
Les ateliers, variés, se sont consacrés aux thématiques suivantes :
initiation apicole (pollinisation, mode de culture et dégustation)
découverte du rôle des arbres dans l’équilibre alimentaire (de l’assiette au paysage)
plantes sauvages comestibles
apprentissage boulanger (du grain au pain)
alimentation durable
création 100% végétale
lutte contre le gaspillage alimentaire domestique
sensibilisation à la biodiversité au service de notre alimentation
alimentation durable et eau potable
alimentation de saison et empreinte eau des aliments quotidiens
pollution et préservation de l’eau
Espérons que la belle initiative de cette journée pédagogique à l’environnement soit reconduite en 2026 !
Twist : au détour d’un déjeuner, les salariés de Pierre & Terre et du Théâtre Spirale réalisent que la soirée « Faites de la soupe ! » de Pierre & Terre tombe le même jour qu’une sortie de résidence artistique planifiée par le théâtre.
Saperlipopette.
Il faut dire qu’il se passe tellement de choses sur le site qu’il n’est pas toujours facile de garder un œil vigilant sur tout ce qui se trame à droite et à gauche !
Et apparemment tant mieux : c’est de ce ce petit aléa calendaire qu’a germé l’idée de rapprocher les deux évènements.
Et notre spiralienne Audrey a trouvé l’intitulé parfait à la résolution de cette équation :
« Faites de la Soupe ! » + Sortie de résidence de la compagnie BÄM
= Soup and Fun
Des bouillons aux veloutés de tout poil, le potage dans tout ses états s’est fait le hors-d’œuvre des grooves électro-acoustiques de BÄM, qui avaient déjà fait sensation et conquis le public du Festival Spirale cet été.
Bref : tous les ingrédients étaient réunis pour clore notre Semaine de l’Alimentation en beauté !
